Différentes formes de vol d’organes sont rapportées dans le monde. Ces cas ont en commun d’être dispersés dans divers pays et régions. Dans certains pays, des rapports indiquent que des organes ont été prélevés sur des sans-abri, dans d’autres cas, ces « donneurs » se sont vu proposer un remboursement de quelques centaines de dollars en échange d’un don de rein. Tous ces cas sont discutables et douteux. Si ces cas concernent des donneurs vivants, ils se limitent aux dons d’un de leur rein.

Cependant, aucun de ces rapports documentés sur le vol d’organes n’a jamais éveillé le moindre soupçon quant à l’existence d’un vol d’organes systématique, perpétré par l’État et pratiqué à l’échelle nationale sur des personnes vivantes. L’ampleur des prélèvements d’organes en Chine, telle que décrite par les témoins, par les données accessibles au public sur les transplantations en Chine et par le rapport Kilgour & Matas, est sans précédent. Les données recueillies par David Kilgour et David Matas décrivent un système de transplantation sur demande. Ce dernier a le potentiel d’accroître le tourisme de transplantation en Chine.

Contrairement au régime totalitaire Chinois, la plupart des gouvernements démocratiques des pays concernés qui ont été confrontés à de telles formes de vols d’organes ont pris des mesures pour mettre fin à ces formes dégénérées d’approvisionnement en organes.

Les actions plus fortes que les mots

Israël : La Knesset a approuvé une nouvelle loi sur le don d’organes en mars 2008. La loi détermine, entre autres, que le courtage de la vente d’organes, que ce soit en Israël ou à l’étranger, est une infraction pénale passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. La nouvelle loi fait suite aux pratiques contraires à l’éthique d’un courtier en organes qui a servi d’intermédiaire pour des organes provenant de Chine.

Taiwan : Le Conseil des affaires continentales (MAC) de Taïwan, l’autorité gouvernementale chargée des affaires de la Chine continentale, a annoncé qu’il interdirait dorénavant aux chirurgiens transplanteurs chinois de se rendre à Taïwan et qu’il examinerait leur demande d’entrée au cas par cas. Cette mesure fait suite au fait que des médecins chinois sollicitent des patients taïwanais pour des greffes d’organes avec l’aide de médecins taïwanais.

Israël : « Israël arrête les hommes qui ont négocié des transplantations d’organes en Chine ».
Quatre hommes accusés d’avoir empoché des millions de dollars que des patients avaient payés pour des transplantations d’organes en Asie ont été arrêtés en Israël en août 2007. Les arrestations ont eu lieu après des mois d’enquête, le principal suspect ayant admis à un journal israélien que les organes provenaient de condamnés à mort et de prisonniers de conscience chinois, dont des pratiquants de Falun Gong.

Israël : Après plusieurs publications rédigées et initiées par le Dr Jacob Lavee, une audience spéciale sur la question du prélèvement d’organes a été organisé et a abouti à une condamnation officielle par le Parlement israélien des atrocités commises en Chine. En outre, le remboursement des transplantations effectuées sur des Israéliens en Chine (et dans les pays qui ne respectent pas les règles éthiques du don d’organes) a été arrêté.

Australie : « Les hôpitaux interdisent la formation des chirurgiens chinois ».
Les deux principaux hôpitaux de transplantation d’organes du Queensland ont interdit la formation de chirurgiens chinois en raison des craintes que la Chine ne prélève des organes sur des prisonniers exécutés. Lien 1 Lien 2