Le 28 décembre, 2021
Intervenants
Journée mondial des droits humains 2021, Webinaire DAFOH
1.) Garnet Genuis, Député canadien
2.) Rep. Scott Perry, Membre du Congrès, Etats-Unis
3.) Annick Ponthier, Député Belge
4.) Lord Hunt of Kings Heath, House of Lords, Royaume Uni
5.) Dr. Abraham Mathai, Fondateur, Harmony Foundation, Inde
6.) Erping Zhang, Porte-parole du Centre d’information sur le Falun Dafa, Etats-Unis
7.) Lucica Humeniuc, Présidente, Romanian Independent Society of Human Rights, Roumanie
Déclaration du professeur Michael Mokry, chef et président du service de neurochirurgie de l’université de médecine de Graz, en Autriche :
« En tant que médecin ayant pratiqué la médecine pendant 40 ans et en tant que directeur d’un hôpital universitaire pendant 13 ans, l’idée de prélever des organes sans le consentement préalable du donneur me répugne profondément sur le plan éthique, religieux et moral.
Les organisations qui prennent de telles mesures, ainsi que leurs acolytes (personnes impliquées dans le prélèvement ainsi que dans l’implantation d’organes obtenus illégalement) sont criminels et ne sauraient en rien se justifier. »
Déclaration universelle sur la prévention and la lutte contre les prélèvements forcés d’organes (.pdf)
Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme au Palais de Chaillot à Paris, en France. La Déclaration universelle est le reflet du désir des gens de tirer les leçons des horreurs de la Seconde Guerre mondiale et de leur détermination à ne jamais permettre que de telles horreurs se reproduisent. En définissant les droits fondamentaux de tous les individus, la Déclaration universelle incarne un engagement à prévenir les actions qui mettent en danger l’humanité et portent atteinte à la dignité de la vie humaine.
Pourtant, alors que nous commémorons le 73e anniversaire de ce jour historique où la Déclaration universelle des droits de l’homme a été cosignée, la famille humaine est confrontée exactement à ce que la Déclaration combat : le massacre odieux des pratiquants de Falun Gong et d’autres prisonniers de conscience en Chine pour leurs organes. Soumis à 22 ans de persécution aux proportions génocidaires, les pratiquants de Falun Gong, qui vivent selon le principe Authenticité, Bienveillance et Tolérance, font partie intégrante de la famille humaine et, en tant que tels, la tentative du gouvernement chinois d’éradiquer le Falun Gong revient à éradiquer une partie de notre famille humaine. Comment réagissons-nous alors à une violation aussi flagrante ?
Le prélèvement forcé d’organes sur des personnes vivantes est l’incarnation du mépris, de la cupidité, de la corruption, de la tromperie et de la violence brutale. Des croyants pacifiques sont emprisonnés et leurs organes vitaux sont prélevés chirurgicalement et de force alors qu’ils sont encore en vie, ce qui équivaut à un «meurtre commercialisé» par des médecins pour alimenter une industrie de transplantation de plusieurs millions de dollars en Chine. Le corps humain, autrefois sacré, est réduit à l’état de marchandise et de biomasse aux ordres des parties prenantes du parti communiste chinois. Les victimes ne sont pas seulement les Chinois, mais toute l’humanité, car les valeurs fondamentales de la famille humaine sont abandonnées. Tuer des personnes pour leurs organes est un crime contre l’humanité et une honte pour les droits de l’homme universels.
Malheureusement, la pratique du prélèvement forcé d’organes se poursuit sans relâche en Chine, alors que le monde est resté relativement silencieux. Après plus de deux décennies, et un nombre indéterminé de personnes assassinées pour leurs organes, nous devons reconnaître que la Déclaration universelle des droits de l’homme n’a pas réussi à protéger l’humanité de ce crime abominable. Le Parti communiste chinois répudie tout semblant de droits de l’homme et, en tant que tel, constitue une menace pour l’humanité.
L’humanité est à la croisée des chemins : face à l’un des crimes humanitaires les plus flagrants de ce siècle, les gens peuvent choisir de rester silencieux ou de réagir d’une manière qui nous aide à transcender le passé et à entrer dans un monde fondé sur l’harmonie et la dignité. La Déclaration universelle des droits de l’homme, complétée par la nouvelle Déclaration universelle sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes, peut servir de guide pour établir un environnement dans lequel les gens peuvent vivre dans ce monde. Après le jugement du China Tribunal en 2019, une déclaration cosignée par 12 rapporteurs spéciaux de l’ONU en juin 2021 et le Sommet mondial sur la prévention et la lutte contre le prélèvement forcé d’organes en septembre 2021, nous nous réunissons ce 10 décembre pour réfléchir à la valeur que nous accordons à la vie humaine, pour réaffirmer notre engagement envers la dignité humaine et pour trouver une issue à cette horrible immoralité.